Académie d’été 2021
Rencontres baroques 2017:
Rencontres Baroques 2016:
Le choix a été plus que judicieux. Dès les premières notes s’imposait la qualité irréprochable des trois instrumentistes, la plupart du temps appelés à jouer en trio. L’école française était représentée par des œuvres de J.M. Leclair donnant d’emblée le ton avec ses très beaux dialogues, parfaitement équilibrés et une pratique virtuose, jamais prise en défaut, des trois interprètes. La gambiste Franziska Finckh a fait vivre le prodigieux Marin Marais par un jeu subtil aux attaques délicates.
Dans le domaine allemand, la sonate en sol m de J.S. Bach a donné longuement la parole au traverso d’Émilie Pierrel : teintes chaudes, débuts de phrases intimes et son filé, différenciant l’instrument de sa cousine la flûte à bec. Autre moment de grâce instrumentale, la toccata en ré mineur du même J.S. Bach au clavecin seul de Christine Héraud, âme et organisatrice locale de cette très belle rencontre entre trois instrumentistes d’exception qui ont su trouver leurs marques communes, apparemment très naturellement.
Toutes ces qualités réunies sont d’autant plus remarquables que (cela a été fréquemment signalé tout au long des manifestations de l’Académie baroque) les instruments anciens d’époque ou copies d’anciens sont extrêmement sensibles aux variations climatiques et demandant un accord quasi permanent. C’est aussi une belle leçon pour les auditeurs qui ne peuvent qu’être sensibles à ce mariage entre l’art et l’artisanat. Une raison de plus de s’intéresser à la musique ancienne.
(Dernières Nouvelles d’Alsace, 31 août 2016)
» Une belle complicité musicale, due à un travail suivi, mais sans doute aussi au plaisir musical qui les réunit… C’est une grande chance de pouvoir, avec un tel ensemble, aborder des œuvres suffisamment développées pour entrer dans la logique de l’écriture de grands compositeurs sans sacrifier à des modes ou des facilités. Les très nombreux auditeurs ont su apprécier à sa juste valeur ce concert d’une beauté et d’une diversité rafraîchissante… «
LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE
» …Quatre instrumentistes et une danseuse font revivre des pages très représentatives de la fin du XVIIème siècle et du début du XVIIIème, le tout placé sous le signe de l’élégance. Elégance de la ligne mélodique, élégance de l’interprétation instrumentale et élégance du geste. La danseuse se déplace avec une grâce et une aisance discrète qui l’habitent à chaque instant…. »
« Marc Hervieux sait, avec une autorité discrète et soucieuse de qualité, faire revivre et apprécier ces pages qui ont su émouvoir, charmer, faire rire, danser et pleurer la Cour Française et les salons des courtisants… »
LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE
« C’est une musique à la fois expressive et très intimiste. Des contrastes agréables, tant du point de vue des instruments que des répertoires choisis. Une complicité savamment entretenue, un jeu d’associations qui fait oublier toute lassitude, une présence sur scène inhabituelle dans ce genre de répertoire. Une grande puissance émotionnelle. »
LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE
« … Le Masque qui sait si parfaitement évoquer, aussi bien les ambiances de cour que les décors de la vie populaire du temps jadis, a charmé un public de connaisseurs ravis de se replonger, le temps d’un concert, dans ce monde de beauté et d’harmonie… «
LA REVUE DU LIBAN